La villa a appartenu à l'architecte Monsieur Bruch qui avait aussi une agence de location.
Après la seconde guerre mondiale elle a abrité un office notarial.
Son architecture témoin des années 1920 est arrivée jusqu'à notre époque grâce à une restauration exemplaire.

Cet établissement construit en 1924 se composait d'un hôtel et du café de la gare. Il recevait les vacanciers et les usagers du tramway Decauville de part sa proximité immédiate avec la gare.

À Merville qui n’est pas encore Merville-Franceville-Plage, le passage de la ligne Caen-Bénouville-Dives-sur-Mer longeant la route est approuvé par le conseil municipal le 13 août 1888. La première station de Merville était un simple abri à l’angle de l’avenue de la Hogue du Moulin.
Le bâtiment de la gare fut inauguré le 5 août 1923. La ligne ferma en 1932.

Après la Seconde Guerre mondiale, l’église paroissiale St Germain de Merville est très endommagée et à la suite des bombardements, le curé de la paroisse n’a plus de presbytère. Il va être relogé dans la villa Arlette, place du Marché à Merville (aujourd’hui place Camille Blaisot, nom d’un ancien ministre et député du Calvados).
Contrairement à la mairie et bientôt à la nouvelle poste qui sont à la jonction des deux parties du village la nouvelle chapelle est construite en 1953 au cœur de "Franceville". C’est une construction provisoire en tôle en forme de tonneau que le don d’une estivante va permettre d’équiper de cloches.
En 1961 un nouvel édifice pérenne remplace la chapelle provisoire.
L’abbé Dutemple, curé de la paroisse, engage lui-même son propre patrimoine pour contribuer au financement de cette seconde "chapelle" Notre-Dame des Dunes, réalisée aussi grâce aux dons de plusieurs familles et d’une personnalité de premier plan du monde politique et littéraire, Léopold Sédar Senghor, alors président de la République du Sénégal.

Voici certainement une des plus anciennes constructions de Franceville, ville créée pour les bains de mer.
Dans les modèles d'architecture des stations balnéaires on retrouve toujours le chalet. Modèle de la villégiature de montagne qui fut à la mode avant celle du bord de mer, le chalet y fut tout naturellement reproduit.
De plus les expositions universelles de Paris ont contribué à faire transposer ce modèle, qui par son côté pittoresque et sa simplicité, ont séduit la bourgeoisie du 19e et début 20e siècle.

Cette villa est une belle représentation de la villa balnéaire de la fin du 19e et début du 20e siècle.
Elle présente toutes les caractéristiques architecturales à la mode à cette période : grande fenêtre à angles appelée bow-window, fenêtres suivants l'escalier et décorations en céramiques.
Les mûrs en pierre de couleur assez sobre sont agrémentés de briques rouges qui viennent souligner élégamment les baies et les ornements de la frise en pointes de diamant du dernier étage.

Cette villa fut construite au début des années 1930 par l'architecte Monsieur Briot qui dessina de nombreuses villas dans la station.
Pan de bois et colombages en écharpes, toit à pans multiples, baies jumelées à pan coupé sur toit polygonal et avancée à colonnes en font un ravissant modèle mêlant art déco et néo-normand.

Alessandro ANZANI (1877-1956) fut le premier champion du monde de moto de l'histoire en 1905.
Concepteur du moteur tricylindre en éventail, notamment utilisé par Blériot pour sa première traversée de la Manche en 1909, il vécu de nombreuses années dans cette villa au style néo-normand affirmé.

Cette redoute fut construite sous Louis XVI en 1779. Elle est parementée en pierre de Caen et son entrée présente un appareillage de briques rouges.
Elle est l'unique vestige de l'ensemble défensif de l'embouchure de l'Orne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut incorporée au dispositif allemand du mur de l'Atlantique et fut entourée d'un réseau de bunkers et de casemates.
Elle est inscrite à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1978.

En juin 1927 le conseil municipal émet un avis favorable à la construction d'un casino sur le front de mer.
1939 est l'année de son achèvement mais la guerre éclata. Comme la majorité des villas du front de mer le casino de style néo-normand fut rasé par l'armée allemande et jamais ne fut reconstruit.
Sur le mini-golf on observe un ancien blockhaus et juste à côté se dresse un Tobrouk qui émerge d'un ancien blockhaus lui aussi intégré à l'important dispositif de fortification qui se prolongeait jusqu'à la redoute à l'ouest.

Cette villa fait partie de l'identité architecturale de Merville Franceville qui se distingue par l'importance de ses villas Art Déco encore présentes. Elle est l'œuvre du grand architecte Rétor Gautier qui travailla beaucoup dans la station. A la base recouverte d'un toit plat la voici maintenant couronnée d'un toit pentu plus adapté au climat normand.
Ci-après une carte postale ancienne extraite du livre de Nicolas Ossipoff et Michel Triches Mémoires en images Le Home-Varaville, Merville Franceville Plage.

Merville-Franceville plage, labellisée "Famille Plus" a toujours eu à cœur d'accueillir la clientèle famille et les enfants. Cette villa abritait une colonie de vacances pour les 3 à 15 ans. D'autres colonies de vacances existaient dans la station pour les plus grands.

Cette villa fut construite en 1932 par Léon Fourneau (1867-1953) plus connu sous le nom de XANROF, auteur compositeur.
La villa porte le nom d'une de ses pièces à succès.
Sa disposition intérieure était adaptée aux répétitions théâtrales. Le nombre de chambres permettait à Xanrof d'inviter des artistes pour répéter.

La villa Shakespeare aujourd'hui baptisée la Sauvageonne fut édifiée en 1904.
Elle était reliée à la villa Chanteclerc. Chanteclerc désigne un coq porte-bonheur, guérisseur, symbole de courage et d'intelligence. C'est aussi le nom d'une pièce de théâtre en quatre actes d'Edmond Rostand créée en 1910 ce qui aurait du sens à coté de la villa Shakespeare...

Cette villa fut construite vers 1905 et présente une remarquable conservation.
Son allure est très élégante avec son haut toit percé d'un fronton triangulaire sur lucarne.
Sa frise de briques rouges avec motif en croix de briques blanches souligne toute la toiture de la partie sud de la bâtisse. On retrouve la brique pour souligner les linteaux des fenêtres.

Située entre Ouistreham et Cabourg la batterie est une redoutable fortification allemande faisant partie du mur de l'Atlantique. Bombardée à plusieurs reprises sans résultat elle fut neutralisée par le 9ème bataillon de parachutistes britanniques.
Ce site historique préservé vous invite à une visite immersive unique.
www.batterie-merville.com

Ce château date du XVIIe siècle et fut remanié au XVIIIe siècle. Les granges encore présentes datent de1610. Il fut occupé par l'armée allemande pendant quatre ans, durant la seconde guerre mondiale. A proximité des Batteries de Merville, il a beaucoup souffert des bombardements alliés et de ses occupants. Il fut libéré en même temps que les batteries, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. par le Bataillon de Parachutistes Britanniques du Lieutenant-Colonel OTWAY.
Aujourd'hui cette propriété privée propose des chambres d'hôtes.

L'église date du XIIe siècle mais a été remaniée au cours des siècles.
Elle présente un plan rectangulaire avec une nef de style roman et des ouvertures de style gothiques.
La façade occidentale se compose d’un clocher-mur du XVIIIe siècle.
La sacristie fut ajoutée au XIXe siècle.